Un quartier boisé, une enfilade de maisons au style nordique avec des jardins, une position idéale entre Genève et Lausanne et le calme d’une petite ville. A l’intérieur un écrin blanc, lumineux et sobre pour mettre en valeur les meubles vintage que Stéphanie collectionne avec passion depuis de nombreuses années.
Comment avez-vous trouvé cette maison ?
Nous vivions à Lausanne, l’idée de quitter notre quartier de prédilection sous-gare ne nous enchantait guère, mais l’arrivée de notre 2ème fils nous a conduit à chercher une surface plus grande. Nous souhaitions nous projeter à long terme avec nos enfants et offrir un espace personnel à chacun. Quand ce projet de quartier, encore à l’étude, nous a été présenté et que nous avons visité le terrain, un vignoble à ce moment-là, nous avons été séduit par un concept familial qui nous rappelait un peu la vie de quartier lausannoise.
Comment s’articule la maison ?
Définitivement autour de la cage d’escalier, on doit l’emprunter pour se déplacer, on y échappe pas, elle est le coeur de la maison ! Elle crée une perspective, des parallélismes, la maison est ouverte du haut en bas, l’escalier est une sculpture. La partie nuit accueille les trois chambres de nos fils, Simon, Matthieu et Gabriel et notre chambre qui est la plus grande car j’y ai aussi fait mon bureau et bien sûr les salles de bains. Nous jouissons d’une grande pièce de vie au rez-de-chaussée qui ouvre directement sur le jardin. L’accès à la cuisine, où l’en arrive quand on pénètre dans la maison, est très pratique d’un point de vue utilitaire quand on a les bras chargés de courses par exemple ! J’y fais aussi mes bouquets, que j’amène ensuite à la galerie.
Parle-nous de vos choix de couleurs et matériaux ?
Cette arrivée directe, dès le pas de la porte franchi, dans l’espace cuisine-salle à manger, nous a incité à opter pour une cuisine blanche très sobre. Les choix de couleur et de matériaux sont eux aussi dépouillés, un sol en chêne huilé brossé, des murs blanc et du béton brut. Pour la cage d’escalier, qui dessert toutes les pièces réparties sur six demi-niveaux, nous avons laissé le béton brut qui répond joliment au bois des marches qui dépassent sur les côtés.
Quel est l’endroit où toute la famille se retrouve ?
Pour partager les moments familiaux quotidiens, recevoir, jouer, rigoler, écouter de la musique tout le monde se retrouve à la cuisine ! En été on se déplace sur le deck qui devient alors un prolongement de la cuisine, comme une pièce supplémentaire, les fleurs et les plantes que j’y ai installées forment un cocon, c’est un petit univers luxuriant qui procure beaucoup de privacité.
Qu’est ce qui caractérise le style de ton intérieur ?
Le fil conducteur est la simplicité, la sobriété avec des belles lignes et de beaux matériaux. Je me bats contre l’accumulation, je trouve toujours qu’il y a trop de choses chez moi. D’une manière générale un objet doit être utilitaire pas juste décoratif, j’aime recycler, réutiliser, mais ce n’est pas un absolu, par exemple je mélange les pièces nobles avec quelques objets de la grande distribution. Quand j’achète je fonctionne au coup de cœur, il m’est arrivé d’acquérir des objets rares ou signés dont j’ignorais la valeur ou le designer. Mon métier me permet de changer souvent; ce que je fais. Par contre certaines pièces ont une valeur sentimentale comme l’enfilade de la cuisine que j’ai chinée alors que j’étais étudiante.
Quelle est l’importance du design et de l’architecture dans ta vie ?
C’est mon travail, ma passion. Quand j’étais étudiante en lettres je traversais la plaine de Plainpalais, le mythique marché aux puces, c’est là que j’ai commencé à chiner, je n’ai plus jamais arrêté. Aujourd’hui mes sources, mes réseaux et mes moyens ont changé mais la passion reste intacte. Mobble, mon entreprise de mobilier vintage existe depuis 2015. Récemment j’ai eu l’occasion de partager un espace avec Marie-Laure Rampa, ma belle-soeur. Aujourd’hui Galerie 40 et Mobble sont installés sur la Grand Rue à Rolle. Nous y proposons du vintage avec une prédilection pour le mobilier scandinave des années 50, récemment je me suis lancée dans les arrangements floraux qui complètent joliment la boutique. » @ mobblevintage.
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